Clairvivre, une ville à la campagne

Postface de Bernard Marrey

Présentation

Clairvivre, première ville nouvelle française du XXe siècle, restée inconnue car construite à l’écart des grands axes de communication dans un contexte politique difficile (une Fédération de gauche financée par une majorité de droite).

Forestier, son architecte, commence là en 1930 son premier grand chantier ; il a vingt-huit ans. C’est une véritable ville nouvelle construite en pleine campagne avec 175 pavillons de chacun deux logements, un hôtel-sanatorium, un hôpital, un magasin général, des bâtiments industriels et les bâtiments de service (station d’épuration d’eau, centrale électrique…).
Forestier s’y montre véritable maître d’œuvre, dirigeant et organisant lui-même le chantier. Par économie, il utilise les matériaux et les techniques nouvelles de rationalisation (un an avant Le Plessis-Robinson, deux ans avant La Muette à Drancy) et pour la première fois, il organise la vie de la cité selon le zonage, séparant les zones résidentielle, industrielle et de loisir.

Librairie de l’architecture et de la ville. Ouvrage publié avec le concours du ministère de la Culture et de la Communication ( Centre national du livre et Direction de  l’architecture).

Biographie

Pierre Moreau (1940) Chargé d’études à la DRAC d’Aquitaine, s’est particulièrement intéressé aux patrimoines industriels et rural des 19e et 20e siècles.

Table des matières

  • Introduction
  • I Genèse du projet
  • II Histoire de la construction
  • III Le plan général
  • IV Les bâtiments ou l’architecture
  • V Les espaces paysagers
  • VI Les réseaux
  • VII Une architecture militante
  • Épilogue : L’évolution de la cité depuis 1933
  • Annexes : Chronologie
  • Témoignage d’une habitante
  • Bibliographie
  • En guise de postface de Françoise Choay

Revue de presse

Extrait de presse

  • ISBN : 2-910342-28-X
  • 192 pages 13 x 20.5cm
  • avec 80 illustrations
  • 23 €